Bouleversement dans les carburants (et énergies) en 2014

[dsts]

Bonjour,

 

sur ce forum se trouve un topic "Diesel or not diesel" ( >>>ICI<<<) dont le titre est assez explicite.

La France est un pays pratiquement dépourvu de sources d'énergie exploitables sur son territoire métropolitain.

Pourtant, son sous-sol recèle des réserves d'énergie non exploitées. Voici une petite note que j'avais placée sur ce fameux topic:

 

 

Certaines sociétés ont eu l'intention d'exploiter ces ressources (le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait donné des droits d'exploration pour une superficie de 9672 Km²), mais cette exploitation par fracturation hydraulique est très polluante, toxique et dangereuse pour l'environnement.

 

 

Certaines régions ont été le siège de manifestations contre cette exploitation et le gouvernement de l'époque avait dû faire marche arrière et déclarer la technique de fracturation hydraulique interdite en France. Le nouveau gouvernement issu de la nouvelle majorité a déjà réaffirmé le maintien de cette disposition.

Dans une interview sur la chaîne BFMTV, la ministre de l'Environnement et de l’Energie du gouvernement Ayrault, Delphine Batho, a annoncé ce vendredi 20 juillet 2012 que le gouvernement ne reviendrait pas sur l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technique existante pour exploiter le gaz de schiste.

Est-elle au courant de l'actualité industrielle.

Une nouvelle méthode non polluante qui résoud tous ces problèmes a été mise au point.

 

 

 

L'extraction exothermique.

 

 

"Chimera Energy Corporation of Houston" (Texas) a annoncé qu'elle a une nouvelle méthode pour extraire le pétrole et le gaz des champs de schiste qui ne contamine pas les ressources en eau du sol, car elle utilise des réactions exothermiques, au lieu de l'eau pour la fracturation de schiste.

 

Le processus de Chimera fonctionne sans utiliser d'acide, de liquide ni d'explosif.

 

Les détails du processus n'ont pas encore été rendus publics en raison de préoccupations de brevets, mais le processus Chimera utilise ce qu'on appelle "la fracturation sèche» ou «d'extraction exothermique."

D'abord développé en Chine, il implique l'utilisation de gaz chauds plutôt que du liquide pour fracturer le schiste. Ce procesus a été prévu à l'origine pour les puits dans les régions arctiques où l'eau utilisée dans fracturation se fige, mais le processus de Chimera a été mis au point pour une utilisation générale.

Le processus Chimera est non seulement une technique respectueuse de l'environnement, mais est compatible avec n'importe quel puits existant dans le monde.

 

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Grâce à cette nouvelle méthode, le gouvernement français va peut-être pouvoir éviter l'envol des prix énergétiques en France en accordant des droits d'exploitations par cette méthode.

 

Des bouleversements en perspective donc.

 

Bonne route!

Modifié 31 juillet 2012 par dsts

[kiss_cool]

Fort intéressant a lire !

 

on verra d'ici là...

[watermelon]

C'est quoi l'interet d'investir lourdement dans une ressource qui nous fournira de l'energie pour seulement 50 ans ? Si c'est ça l'avenir energétique de la France, ça craint, ou alors on prepare le matos au cas ou une guerre thermonucleaire mondiale se déclenche, mais dans ce cas, des ressources pour seulement 1 ou 2 ans devraient etre suffisantes, et la pollution par fracturation hydraulique devrait pas un probleme majeur comparé à la fin du monde.

 

Plus serieusement, c'est comme le GPL, une technologie pas pratique, dangereuse et pas d'avenir à long terme; normal que le gouvernement ait abandonné les subventions.

[kiss_cool]

ce qui peut s'avérer dans l'avenir un carburant interessant c'est l'éthanol !

et l'invention du "pétrol bleu" a l'aide des algues bleues qui se chargent en CO2, grossissent et aprés avoir était traité a 100% il sort du brut !!

 

 

http://www.paristech...s-petrole-bleu/

 

 

http://videos.tf1.fr...ot-6250489.html

Modifié 2 août 2012 par kiss_cool

[dsts]

Bonjour,

 

watermelon : la France ne prendra jamais toute son énergie à une seule source.

Donc le gaz de schiste français (connu) correspond à l'énergie que la France dépense en 50 ans.

Le transport en France (avions, trains, bateaux, camions, bus, voitures etc) représente 18,5 % de l'énergie dépensée de la France.

Si uniquement tout ce qui est transport utilisait le gaz de schiste connu du sol français, il y en aurait pour 270 ans.

 

Bonne route!

[droby]

@watermelon

Je ne vois pas ce procédé comme une solution d'avenir mais comme une phase de transition entre energie fossile et energie renouvelable. Ceci réduirait notre dépendance energétique et permettrait de baisser le cout des carburants. En le vendant à un prix sensiblement equivalent à aujourd'hui au consommateur, on en tirerait des recettes qui permettraient la recherche et le developpement d'energies propres pour le futur.

[dsts]

Bonjour,

 

c'est bien cela.

Le temps par exemple de réaliser la fusion nucléaire contrôlée (dans laquelle il n'y a pas d'emballement spontané de la réaction, donc pas de risque d'explosion et dont le seul déchet direct que produit la réaction de fusion est l’hélium, un gaz inerte tout à fait inoffensif). Dès 1992 l’Europe, les Etats-Unis, le Japon et la Russie ont collaboré à un vaste projet, rejoints en 2003 par la Chine et la Corée du Sud.

Pas de dépendance, puisque la matière première peut être extraite de l'eau des océans.

 

Bonne route!

Modifié 3 août 2012 par dsts

[dsts]

Bonjour,

 

(vu de l'extérieur de la France par un Belge)

hier, François Hollande a ouvert la conférence environnementale.

Concernant l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique, il a déclaré:

«J'ai demandé à Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, de prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposés auprès de l'Etat et qui ont légitimement suscité l'inquiétude dans plusieurs régions. Dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement».

 

Cela signifie-t-il que les conseillés de Hollande et de ses ministres sont incompétents?

Bien sûr que non (enfin, je l'espère), ils sont certainement au courant des dernières nouvelles technologies (l'extraction exothermique).

Alors pourquoi ignorer ces nouvelles technologies dans le discours?

Parce qu'hier le Président devait dire avec force d'affirmations ce que ses électeurs français désiraient entendre (nous sommes encore trop près de la période d'élections que pour montrer trop de modifications/renoncements au changement promis).

Parce que le président doit réserver des "cartouches" pour 2013.

Le printemps 2013 et encore plus septembre de l'an prochain seront des périodes très difficiles pour ce gouvernement.

Alors devrait sortir cette "cartouche" concernant la méthode d'extraction exothermique.

Grâce à cette énergie qui se trouve en France métropolitaine, la France va pouvoir montrer une certaine indépendance énergétique.

L'exploitation de cette énergie, c'est aussi la création d'emplois en métropole sur les différents sites d'exploitation, mais aussi de fabrication de matériels.

Montrer une certaine indépendance énergétique, c'est également être plus fort pour négocier (entre autres) les prix d'importations d'autres énergies (98% du gaz consommé actuellement en France est importé! 36,8 % de Norvège, 16,8 % des Pays-Bas, 16,1 % de la Russie et 15,4 % de l'Algérie, le reste venant du Qatar et de l'Egypte). Aux USA, l'exploitation du gaz de schiste a diminué le prix du gaz par trois! La facture énergétique de la France a représenté 3,1 % de son PIB l'an dernier (chiffres du Commissariat général au développement durable)

 

Bonne route!

 

[kiss_cool]

vous argumentez trés bien votre produit pour le gaz de schiste...

 

mais je pense que ça ne restera qu'un projet dans un tiroir fermé a clef et jetée dans l'océan...

 

Personne ne veut entendre parler du gaz de schiste et le fait que ça soit donné comme négatif par le président et ses ministres ne fait pas d'eux des incompétents mais tout simplement que la fracturation hydraulique présente un risque pour la faune et la flore tout comme le pétrole certe, mais le danger du pétrole aujourd'hui nous pouvons l'anticipier et avec les décennies et les accidents, nous savons commet réagir face a une catastrophe pétrolière. le gaz de schiste, on en connait rien, c'est un procédé "nouveau" et qui a des risques de contaminer des napes phréatiques, des lacs, cours d'eau, et d'empoisonner toute vie animal autour ainsi que vie humaine qui y habite.

 

A Contrario, le pétrole est peut-être épuisable comme ressource, mais plus le temps passe et plus on en trouve, car l'homme et la technologie tout le monde le sait qu'ils sont capables de miracles. au large de la Guyane Française, une nape de pétrole fut découverte il y'a 8 mois de cela, cette nape serait équivalente aux ressources que l'Irak a sous ses pieds... pour l'exploiter BP et SHELL ont déjà commencé les préliminaires de reconnaissance des étendues sous marine.

 

De plus pour ma part je suis certain que l'avenir ne sera pas le pétrole car trop polluant, mais bel et bien l'éthanol ou encore l'algue bleue...

 

bien a vous.

Modifié 19 septembre 2012 par kiss_cool

[dsts]

Bonjour,

 

(vous pouvez voir que la France "vient de découvrir" quelque chose - l'extraction exothermique - que le reste du monde connaît depuis..., comment est-ce possible dans un monde de communication mondiale instantannée?) (je ne parle pas de vous, membres de ce forum qui étiez déjà au courant)!

en France, la réglementation (datant de Napoléon!) considère que l'état est propriétaire du sous-sol; en Amérique, ce n'est pas le cas.

C'est ainsi que le propriétaire d'un terrain peut jouir de revenus en provenance du sous-sol de sa propriété. A cause (ou grâce) de cette législation, aux USA, Canada et Mexique, c'est environ 30.000 puits d'exploitation du gaz de schiste qui sont exploités. Deux puits ont été réalisés avec des malfaçons qui ont entraîné des fuites d'eau d'extraction et de gaz. L'exploitation du gaz de schiste a fait chuter de deux tiers le prix du gaz aux USA.

En Amérique, on a donné le nom de "Zero water fracking" à l'extraction exothermique.

Si la France décide de modifier sa législation et permet au propriétaire du terrain ou à la Région d'obtenir une part des revenus de l'exploitation de son sous-sol, on verra un changement d'avis (l'argent est toujours le nerf de la guerre).

Les premiers puits d'exploitation du gaz de schiste avec l'ancienne méthode de la fracturation hydraulique recueillaient seulement 17 % du gaz, les derniers à utiliser la méthode de fracturation hydraulique ont un taux de récupération de 42 %.

La méthode d'extraction exothermique (déjà utilisée en régions polaires septentrionales froides depuis plusieurs années) récupère 64 % du gaz! Ainsi, progressivement les puits (de schiste) exploités avec l'ancienne méthode de fracturation hydraulique sont modifiés pour utiliser la méthode exothermique ou du nom qui sera certainement utilisé en français: "fracturation sèche".

L'extraction exothermique utilise l'injection d'hélium liquide (inerte, gaz le moins soluble dans l'eau) qui grâce à la chaleur du sous-sol reprend sa forme gazeuse (expansion d'environ 700 fois) et désagrège ainsi le schiste et libère le gaz.

 

Ils lancent un appel pour que le Président lance un grand débat national et public sur le sujet (et ne se comporte pas en despote mal éclairé ou mal inspiré):

 

 

Laurence Parisot, présidente du Medef

Jean-François Dehecq, président d'honneur de Sanofi

Françoise Gri, présidente de Manpowergroup France

Jean-François Roubaud, président de la CGPME

Pierre Gattaz, président du Groupement des fédérations industrielles (GFI), de la Fieec et de Radiall

Philippe Gœbel, Président de l’Union des Industries Chimiques (UIC)

Jean-Pierre Clamadieu, PDG de Solvay

Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC

Julien Roitman, président d'Ingénieurs et scientifiques de France

Jérôme Frantz, président de la fédération de la mécanique et directeur général de Frantz électrolyse

Jean Ropers, président du Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières (GEP)

Laurent Chabannes, président d’Exeltium et de l’Union des industries utilisatrices d'énergie (Uniden)

Jean-Claude Volot, président de Dedienne, ancien médiateur de la sous-traitance, président de l’Agence pour la création d’entreprise

Didier Lamouche, PDG de ST-Ericsson

Christel Bories, ex-PDG de Constellium

Gabriel Artero, président de la CFE-CGC Métallurgie

Bruno Grandjean, président du directoire de Redex

Bernard Cohen-Hadad, président de la commission financement des entreprises de la CGPME

Laurence Paganini, ex-directrice général des 3 Suisses

Jean-Noël de Galzain, PDG de Wallix

Alain Cadix, directeur de l’École nationale supérieure de création industrielle

Alain Storck, président de l'Université de technologie de Compiègne

""NOUS, LES REPRÉSENTANTS DE LA COMMUNAUTÉ DE L’INDUSTRIE, DE SES PATRONS, CADRES, TECHNICIENS ET SALARIÉS, SOUHAITONS LA RÉOUVERTURE DU DÉBAT SUR LE POTENTIEL DE LA FRANCE EN MATIÈRE DE GAZ DE SCHISTE.

NOUS NE DISONS PAS QU’IL FAUT EXPLOITER CETTE NOUVELLE RESSOURCE ÉNERGÉTIQUE À TOUT PRIX MAIS QUE LA FRANCE A :

- LE DEVOIR D’ÉVALUER SES RESSOURCES POTENTIELLES

- UNE POSSIBILITÉ UNIQUE DE DÉVELOPPER DES MODES D’EXPLOITATION PROPRE

- UNE OPPORTUNITÉ DE FAIRE UN CHOIX ÉCLAIRÉ PAR UN VRAI DÉBAT UNE FOIS LES DONNÉES FRANÇAISES CONNUES.

NOUS DEMANDONS DONC AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D’ENGAGER UN GRAND DÉBAT NATIONAL ET PUBLIC SUR LES GAZ DE SCHISTE QUI IMPLIQUERAIT TOUTES LES PARTIES PRENANTES : LES CITOYENS, LES ONG, LES INDUSTRIELS ET LES CHERCHEURS. IL PERMETTRA DE FAIRE LE POINT SUR LES RISQUES ET LES OPPORTUNITÉS QUE RECÈLE CETTE RESSOURCE ET NOTAMMENT D’ÉVALUER SEREINEMENT SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT, L’EMPLOI, L’INVESTISSEMENT ET LA RECHERCHE.

NOUS PENSONS QUE CE GRAND DÉBAT POURRAIT ÊTRE À L’ORIGINE D’UN GRAND EFFORT DE RECHERCHE ET D’INNOVATION QUI PERMETTRAIT À NOTRE PAYS DE POSER L’UN DES PREMIERS ACTES DE SON REDRESSEMENT PRODUCTIF

."

 

Voilà qui va peut-être obliger François Hollande a révéler sa "cartouche" plus tôt que prévu.

 

Bonne route!

[Fourbe]

qu'est ce que ça va changer pour le citoyen lambda d'avoir du gaz moins cher ?

Ca ne va pas encourager à économiser les ressources et à concevoir des technologies moins énergivore.

 

A choisir je préfère payer moins parce que je consomme moins.

Au lieu d'investir toujours massivement dans la découverte de nouvelles énergie, investissons massivement dans l'amélioration de la consommation de l'énergie.

 

Nos ancêtres vivaient dans des maisons en terre (torchis, chaux etc). La chaleur humaine suffisait à chauffer les murs.

[dsts]

qu'est ce que ça va changer pour le citoyen lambda d'avoir du gaz moins cher ?

...

 

Bonjour,

 

en payant ton gaz moins cher, il te restera plus d'argent pour mieux isoler ta maison et ainsi économiser les ressources énergétiques.

 

bonne route!

[Fourbe]

donc cela ne concerne "que" 10Millions d'habitants, habitants généralement en ville où la température est moins froide (c'est rare le -20°C en centre ville)

 

Et puis on voit bien sur la facture que ce n'est pas la matière première qui coûte cher mais l'abonnement, l’acheminement et les taxes

[dsts]

Bonjour,

 

lorsqu'il y a des pics de consommation d'électricité (ou des problèmes aux centrales nucléaires comme par exemple des problèmes d'alimentation en eau de refroidissement), la France met en service des centrales électriques thermiques au gaz et importe de l'électricité d'Allemagne (ce ne sera pratiquement plus possible, l'Allemagne devant elle-même importer des Pays-Bas, de Scandinavie, du Royaume-Uni et de Belgique) et aussi de Belgique (ce ne sera pas possible pour cet hiver pour raisons techniques de sécurité imprévues combinées à de l'entretien prévu).

Donc le prix du gaz influence également l'électricité.

 

Bonne route!

[MickA3-TDI 170]

Tout cela laisse présager un futur heureux

 

Tout ces problèmes énergétique sont hélas connus depuis des décennies mais l'immobilisme de nos dirigeants fait que les choses se dégraderont de plus en plus et c'est encore nous (les consommateurs) qui trinquerons :excl: :excl: :excl:

[LaurentMetz]

donc cela ne concerne "que" 10Millions d'habitants, habitants généralement en ville où la température est moins froide (c'est rare le -20°C en centre ville)

 

Et puis on voit bien sur la facture que ce n'est pas la matière première qui coûte cher mais l'abonnement, l’acheminement et les taxes

 

Normal t'habite à Montauban, y'a même pas besoin de chauffer :MdrDevil:

 

Faut venir dans le Nord Est là il fait aussi froid dans les villes qu'en dehors :ripeer:

[MickA3-TDI 170]

Sans mettre de l'huile sur le feu, A Montpellier, on allume les chauffages début décembre ou les arrêter fin Mars .... :ck1:

[Fourbe]

Il ne fais pas particulièrement froid chez moi, mais il fait frais d'octobre à avril.

 

Ce matin à France 3 il y avait "C'est pas sorcier" (émission de mon enfance :) ). C'était sur l'énergie solaire.

 

En gros la technologie sera prête d'ici 2016-2020 pour être rentable et chacun pourra installer ses panneaux solaires.....

encore faudrait-il sortir du monopole de Edf qui oblige les clients à vendre l'électricité produite plutôt que de s'en servir.

[MickA3-TDI 170]

Et trouver un moyen ingénieux de fixer les panneaux sur les toits de nos autos pour faire les faire rouler :out1:

[dsts]

.....

encore faudrait-il sortir du monopole de Edf qui oblige les clients à vendre l'électricité produite plutôt que de s'en servir.

 

Bonjour,

 

Edf n'a pas besoin de l'électricité des ces "clients", c'est l'état qui oblige le rachat (cette électricité rachetée lui coûte beaucoup plus cher que l'énergie produite "classiquement").

Si ces "clients" ne pouvaient pas "envoyer" leur électricité sur le réseau, ces clients devraient stocker leur électricité pour pouvoir l'utiliser quand ils en ont besoin, ce qui est plus coûteux et encore moins rentable!

 

En Belgique, dans le prix du kWh d'électricité de monsieur et madame tout-le-monde est incorporée une surtaxe de près de 17% destinée a compenser l'argent distribuée par les gouvernements aux "clients" qui produisent de l'électricité photovoltaïque. En plus de ces primes, ces "clients" reçoivent des certificats verts (en nombre proportionnel à leur production d'électricité photovoltaïque; qu'ils la consomment eux-même ou qu'elle soit consommée par le réseau public de distribution). La réglementation belge impose aux fournisseurs d'électricité qu'un certain pourcentage de l'électricité vendue soit de l'électricité "verte"; soit ils la produisent eux-même ou soit l'achètent ou achètent ces fameux certificats verts équivalents. Si un fournisseur n'a pas atteint ce pourcentage d'électricité "verte", il reçoit des pénalités de l'état.

Les certificats verts se vendent sur un marché libre et il y a quelques années (lors du début du photovoltaïque) valaient environ 100 € pièce, maintenant ils ne valent plus qu'environ 65 €.

Grâce à tous les avantages donnés par l'état à ces "clients" producteurs d'électricité verte, le nombre de ces "clients" a fortement augmenté, l'état a donc décidé de diminuer les avantages offerts aux nouveaux "clients" producteur d'énergie verte.

A cause de ce succès, dans certains quartiers, il y a trop de "clients" producteurs d'électricité photovoltaïque. Cela pose des problèmes par des journées ensoleillées, la production dans un quartier augmente, mais pas la consommation (car les habitants ne sont pas dans leurs maisons, mais sur leurs lieux de travail); cela provoque une augmentation de la tension dans le quartier et dès que cette tension atteint 253 volts, les convertisseurs (onduleurs) des panneaux photovoltaïques arrêtent la production d'électricité (il faut respecter les normes de tension du réseau public afin de ne pas détruire les appareils qui y sont branchés chez tous les utilisateurs) .

 

N'oublions pas que les réseaux publics de distribution ont été conçus pour une énergie "descendante", pas "montante", ni même "partagée".

 

N'oublions pas non plus que ces installations photovoltaïques raccordées (et synchronisées sur) au réseau public ne produisent plus d'électricité 230 V utilisable lorsqu'il y a une coupure d'électricité sur ce réseau (s'il y a une coupure d'électricité sur le réseau public, bien qu'ayant des panneaux photovoltaïques sur le toit de votre maison même si c'est en pleine journée vous n'avez plus d'électricité 230 V utilisable dans votre maison, votre congélateur, votre chauffage, votre TV, etc tout ce qui est électrique dans votre maison s'arrête).

 

L'électricité en provenance d'"énergies vertes" renouvelables n'est techniquement pas encore au point et n'est présente qu’artificiellement grâce aux actions pécuniaires menées par les états.

La construction/exploitation (actuelle) des panneaux photovoltaïques en fait partie (>>>perte d'emplois<<< ; >>>d'autres voies<<< ; >>>nouveaux sites centrales nucléaires voisins de la France<<<).

 

Bonne route!

 

[MickA3-TDI 170]

À quoi bon subventionner une énergie qui doit progresser en terme de performance afin d'être rentable ?

Creuser les finances publiques pour augmenter les impôts ?

 

Ne devrait-on pas investir massivement plutôt dans la recherche ??

[Fourbe]

il m'énerve Dsts ! chaque fois que je lis un de ces post je prends un coup de pied au cul :D

[dsts]

Bonjour,

 

j'ai appris il y a quelques jours grâce à un petit reportage d'une dizaine de minutes sur la TV 'France 24' que si on ne parle pas de la méthode écologique par extraction exothermique en France, c'est parce que plusieurs sociétés françaises sont près de la finalisation d'autres méthodes écologiques, ce qui permettrait d'éviter les royalties à payer aux sociétés américaines propriétaires des brevets de méthodes déjà éprouvées par extraction exothermique; une question de gros sous, l'argent étant toujours le nerf de la guerre.

 

Bonne route!

[MickA3-TDI 170]

tu parles des huiles de :petard: ?

[dsts]

Bonjour,

 

"

Arnaud Montebourg a déclaré mardi (09/07/2013) lors d'une audition à l'Assemblée nationale croire "qu'on arrivera avec la technologie dans très peu de temps au gaz de schiste écologique, où il n'y a pas de pollution".

Le ministre du Redressement productif a alors estimé que, dans ces conditions, il ne faudrait pas fermer la porte à leur exploitation et la confier à une compagnie nationale publique qui financerait ainsi notamment la transition énergétique, soulignant qu'il s'exprimait à titre personnel.

Philippe Martin a, par ailleurs, réitéré la position officielle du gouvernement opposé à la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste. Ce "n'est pas une technique +propre+ et sans danger comme l'a rappelé le Président de la République lors de la première conférence environnementale", a-t-il dit.

"Ma position n'est pas +personnelle+, c'est celle du gouvernement", a tenu à ajouter Philippe Martin."

 

Petit à petit, l'oiseau fait son nid...

 

L'exploitation du gaz de schiste en France n'augmentera pas l'empreinte carbone de la France puisque ce gaz de schiste remplacera le gaz actuellement importé à grands frais (petit rappel: Grâce à cette énergie qui se trouve en France métropolitaine, la France va pouvoir montrer une certaine indépendance énergétique.

L'exploitation de cette énergie, c'est aussi la création d'emplois en métropole sur les différents sites d'exploitation, mais aussi de fabrication de matériels.

Montrer une certaine indépendance énergétique, c'est également être plus fort pour négocier - entre autres - les prix d'importations d'autres énergies - 98% du gaz consommé actuellement en France est importé! 36,8 % de Norvège, 16,8 % des Pays-Bas, 16,1 % de la Russie et 15,4 % de l'Algérie, le reste venant du Qatar et de l'Egypte. Aux USA, l'exploitation du gaz de schiste a diminué le prix du gaz par trois! La facture énergétique de la France a représenté 3,1 % de son PIB l'an dernier - chiffres du Commissariat général au développement durable - ).

 

Bonne route!

[dsts]

Bonjour,

 

Londres, 07/10/2013

 

Demain 8 octobre 2013, la commission des affaires économiques de la Chambre des Lords se réunit pour tenir la première session mettant en évidence sa nouvelle enquête sur l'impact possible du gaz de schiste et du pétrole sur l'économie britannique.

 

Le Comité entendra les témoignages de professeur Alan Riley de la City University et Richard Sarsfield -Hall et John Williams de Pöyry Management Consultants.

 

Le Comité demandera aux témoins si la politique énergétique du gouvernement est suffisamment bien conçue pour encourager le développement rapide et substantielle de l'utilisation du gaz de schiste et du pétrole, si le marché de l'énergie au Royaume-Uni est suffisamment souple pour absorber une augmentation significative de la fourniture de gaz de schiste et dans quelle mesure le gaz de schiste et l'extraction de pétrole seraient bénéfiques pour l' économie britannique.

 

Commence également la semaine du "UK Shale Gas Summit".

L'événement aura un regard critique sur la façon dont le gouvernement, les opérateurs de schiste et les collectivités locales peuvent travailler ensemble pour développer une industrie du schiste au Royaume-Uni commercialement viable et durable.

Des efforts ont déjà été faits pour encourager l'extraction du gaz de schiste - le retour d'un pourcentage des revenus pour les communautés locales où l'exploitation est en cours, et l'annonce d'une consultation sur les incitations fiscales pour encourager l'exploration de schiste étant juste deux d'entre eux.

 

Bonne route!

 

[dsts]

Bonjour,

 

lundi 13 janvier 2014

 

"Le gouvernement britannique offre des avantages fiscaux importants aux municipalités qui accepteront des projets d'exploitation du gaz de schiste

 

Le gouvernement britannique, qui met "tout en œuvre" pour l'exploration du gaz de schiste, a annoncé lundi des avantages fiscaux pour les communes qui accepteront des projets d'exploitation de cette énergie.

Les communes concernées recevront la totalité de la taxe professionnelle collectée au lieu des traditionnels 50%, a indiqué le Premier ministre David Cameron. Soit potentiellement jusqu'à 2 millions d'euros supplémentaires par an pour chaque site exploré, selon des sources gouvernementales.

"Nous mettons tout en œuvre pour le gaz de schiste", a déclaré M. Cameron, estimant que cette industrie "sera synonyme de plus d'emplois et de plus d'opportunités et de sécurité économique pour notre pays".

Le pays "doit profiter des opportunités favorables offertes par le gaz de schiste", a insisté le secrétaire d'État chargé du commerce, Michael Fallon, dimanche dans le journal Sun on Sunday.

"Créer des dizaines de milliers d'emplois"

"Dans les années 70, le pétrole de la mer du Nord nous a permis de sortir notre économie de sa stagnation handicapante. Nous avons une chance comparable de créer des dizaines de milliers d'emplois et la sécurité énergétique" avec le gaz de schiste, a-t-il ajouté.

 

Selon le Financial Times, le géant Français Total doit annoncer lundi une licence d'exploitation dans le Lincolnshire (centre de l'Angleterre), devenant ainsi la première grande compagnie pétrolière à rechercher du gaz de schiste au Royaume-Uni."

 

Bonne journée et bonne route!

 

[ThoTokio]

Tu as des actions chez Total pour être autant pro gaz de schiste ou quoi ?

 

Désolé mais extraction propre ou pas, je reste plutôt contre. Je préfère qu'on investisse dans des énergies propres ou renouvelables plutôt que de continuer à nous reposer sur nos lauriers en continuant à vider les sous-sols et rejeter encore et toujours des polluants dans l'air…

[dsts]

Bonjour,

 

peut-être, mais ce n'est pas le cas de la France qui préfère toujours importer son "mazout".

 

Bonne journée et bonne route!

 

>>>?<<<.

 

[lautriphi]

Le 24/09/2012 à 10:54, dsts a dit :

 

Bonjour,

 

en payant ton gaz moins cher, il te restera plus d'argent pour mieux isoler ta maison et ainsi économiser les ressources énergétiques.

 

bonne route!

Malheureusement pour beaucoup de CONcitoyens si c'est moins cher, ils consommeront plus!!