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Essai Q8 etron 55 SLine


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Essai Q8 55 etron SLine

 

 

30/06/2023 - température extérieure 29/30°C, pas de vent, clim sur 31° C.

 

Départ de la concession de la Garde dans le Var vers l’Abbaye Saint Michel de Frigolet  entre Beaucaire et Avignon, 366,9 km via salon de Provence et Arles à l’aller puis Avignon au retour, sur autoroute et route.

 

     Les équipements ayant attiré mon attention : roues de 21 pouces, suspensions pneumatiques, toit ouvrant, rétroviseurs caméras. Il y a un bel espace sous le plancher du coffre et un beau compartiment sous le capot avant permettant de ranger confortablement les câbles de recharge. Ce dernier équipement manque cruellement sur le Q4.

 

     Prise  en main : les commandes des sièges étant électriques, lorsque l’on coupe le contact et que l’on ouvre la portière, le siège recule de quelques centimètres afin de dégager de l’espace aux genoux. Délicate attention évitant de cogner ces derniers sur le bas du tableau de bord comme ça m’arrive de temps à autres sur le Q5, sièges à commandes électriques ou pas. Cette fonction est peut-être liée à l’option, présente dans ce véhicule, de la mémorisation des réglages pour deux conducteurs.

 

     Par rapport au Q5, la largeur est similaire, la longueur est plus généreuse, ce qui est visible en terme de gain de place pour les passagers arrières et au niveau du coffre. Ces deux différences sont sensibles par rapport au Q5, et encore plus vraies en ce qui concerne le coffre du Q5 hybride rechargeable. Les sièges sports semblent identiques à ceux du Q5, confortables avec une assise somme toute un peu ferme. Le revêtement est en alcanthara excellent choix.

 

     En étant habitué à l’ergonomie Audi, on trouve  instantanément ses marques pour l’essentiel. Il est à noté que les touches sur le volant sont de type mécanique à boutons poussoirs ou rotatifs et non tactiles comme sur le Q4. Sur ce dernier, je ne les avais pas aimées car trop sensibles. Le virtual cockpit est à comparer avec celui du Q5, organisé un peu différemment car les informations sont différentes, surtout pour la partie motorisation.   L’écran du MMI me paraît identique à celui du Q3 et du Q4. Les commandes de la climatisation se font via un écran séparé en dessous du MMI, grande dalle tactile , sur laquelle les pictogrammes sont largement dimensionnés. Il y a un retour haptique sur les deux dalles des MMI et climatisation, c’est agréable à l’usage.

 

    Je n’ai pas approfondit mais il manque une touche, présente sur le Q5, pour activer les caméras 360° sans passer par l’écran.

 

 

     Conduite :

 

     Le véhicule est très silencieux. Je serais tenté de dire encore plus silencieux que le Q4, les bruits de roulement sont inexistants sauf sur certains revêtement très particuliers du genre faux pavés collés qui font chanter les pneus, mais il faut tendre l’oreille. Les bruits aérodynamiques sont parfaitement traités même à 130 km/h. Le toit ouvrant génère du bruit de tourbillon d’air comme sur le Q5 à partir de 80/90 km/h. Dans l’absolu c’est tout à fait tolérable mais le véhicule étant particulièrement silencieux, toutes vitres fermées, j’apprécie plus ce cocon ouaté. Et pourtant, le toit ouvrant est intéressant à mi-saison en permettant d’éviter d’enclencher la climatisation.

 

     Ce Q8 est équipé en jantes 21 pouces fort jolies. Ici, les suspensions pneumatiques gomment la raideur engendrée par ces grandes jantes, notamment en mode confort. En mode efficience, j’ai noté le coup de raquette en sortie de dos d’âne, alors qu’en mode confort ce phénomène disparait. En comparaison du Q5 équipé en suspensions pneumatiques et jantes 19 pouces, le Q8 est un peu plus raide tout en absorbant mieux certaines irrégularités de chaussée. Ceci est, je suppose, dû à la différence de diamètre des roues. Le placement du véhicule est plus précis dans les ronds points que le Q5 et ses roues de 19 ”.

 

     Le maintien dans la voie est beaucoup mieux paramétré que sur le Q4. À ce niveau, c’est une aide très intéressante. Le régulateur adaptatif est agréable à l’utilisation. Cependant il se fait parfois piéger sur certaines portions d’autoroute du côté de Saint Cyr ou il lit des limitations à 70 voir 50 au lieu de 110. Le ralentissement est sensible sans être brutal, il suffit de reprendre la main. En revanche, sur une portion limitée â 110, en dépassant une zone de travaux à 90,  le panneau de fin de limitation est lu mais mal interprété. C’est à dire que le régulateur passe à 130 alors que cette portion d’autoroute est toujours à 110. C’est la partie prédictive qui est débrayable, je l’ai appris après coup.

 

     Motorisation :

 

     Ce 55 pousse très fort. Sans insister lourdement, les relances sont très franches, les dépassements aisés. La commande de récupération d’énergie au volant est assez différente de celle du Mercedes EQA essayé récemment. Ici, la commande est immédiatement visible sur le virtual cockpit mais le ralentissement a un léger temps de latence et devient sensible progressivement. Sur l’EQA, c’est plus réactif comme un appui  sur la pédale de frein. Au final, des deux approches, celle du Q8 correspond mieux à une conduite souple basée sur l’anticipation. Il y a deux nivaux de récupération, la transition entre les deux se fait en douceur, le second niveau permettant de ralentir presque jusqu’à l’arrêt. En alternant les modes roue libre et régénération, la conduite est ludique, beaucoup plus qu’avec le Q5 hybride.

 

     La recharge, consommation :

 

     Nous avons effectué un arrêt recharge, plus préventif, instructif que nécessaire, La jauge batterie indiquait environ 80% au départ. Il restait 51% lors de cet arrêt. Branché sur une borne 175 kWh, la charge a démarré à 138 kWh. En 2 minutes on avait récupéré 7 kWh. Bien qu’après 80% la courbe de charge baisse drastiquement, en environ 30/35 minutes les 100% ont été atteints, le temps d’une pause en-cas.

     La première partie du trajet sur autoroute, environ 100 km s’est faite à 130 km/h sur les tronçons autorisés, la consommation s’est établie à 22,4 kWh/100. Auparavant, en ville et un traffic relativement fluide, la consommation oscillait autour de 19,1 kWh/100. Le retour s’est effectué pour la partie autoroute à 110 km/h, la consommation à baissé pour s’établir sur la totalité du parcours, ville - route - autoroute, à 21,2 kWh/100.

 

     Rétroviseurs caméra :

 

     Je n’ai pas du tout aimé.

 

     Les zones de vision sont trop petites et mal disposées. Ces écrans situés sur les portières sont, surtout côté conducteur, trop parallèles aux portières et sont plus bas que des miroirs de rétroviseurs classiques. Le contraste n’est pas suffisant pour réussir à distinguer les véhicules nous suivant, d’autant que l’image est petite. Ce problème est accentué avec des lunettes de soleil, même en poussant le curseur luminosité des écrans au maximum. Le fait de baisser les yeux et de s’habituer à l’image fait quitter trop longtemps le regard de la route. C’est à mon sens dangereux. Le bras tenant la caméra est peint en noir brillant ce qui génère des reflets de soleil accentuant encore plus la difficulté de lecture des écrans. Heureusement que cela reste une option

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